L’ACi entre dans une nouvelle phase.
Au moment où elle fait fond sur les leçons apprises dans sa première phase, l’Initiative africaine du cajou se prépare à entrer dans une passionnante seconde phase dont les démarches contractuelles définitives doivent être entreprises auprès des principaux contributeurs suivants : La Fondation Bill & Melinda Gates et le Ministère allemand du développement et de la coopération économiques (BMZ).
Dans ses efforts visant à accroître la compétitivité de la production africaine de cajou et promouvoir la croissance durable de la production, de la transformation et du revenu des producteurs dans cinq pays africains (Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Ghana et Mozambique) en réunissant les acteurs des secteurs public et privé afin de mettre en œuvre des activités à toutes les étapes de la chaîne de valeur du cajou et, ce, en recourant à des mécanismes durables, l’ACi a connu de nombreux succès dans sa première phase, de 2009 jusqu’à 2012. Il s’agit notamment de la formation de 240 000 producteurs à travers les 5 pays participant à ses projets, la mise en relation de 29 000 producteurs avec le marché du commerce équitable et l’accroissement de la capacité installée de transformation dans 4 pays, qui est passée de 8 250 tonnes métriques en 2009 à 38 300 tonnes métriques en 2011.
Forte de ces succès manifestes, l’ACi vise, dans sa nouvelle phase, à consolider et soutenir la croissance réalisée en mettant fortement l’accent sur la création d’opportunités de développement de mécanismes de liaison et de mesures incitatives plus efficaces entre les producteurs (organisations) et les transformateurs. À ce niveau, l’accent sera également mis sur la collaboration avec les partenaires du secteur public afin de développer, multiplier et distribuer du matériel végétal amélioré destiné à l’amélioration de la production de cajou, tout en contribuant à développer la production professionnelle de semis dans les pépinières, jardins de clones et fermes types. En outre, la phase II accordera une attention particulière aux producteurs, exportateurs et organismes/représentants gouvernementaux, ainsi qu’à la croissance continue de l’Alliance africaine du cajou.
Le changement stratégique le plus significatif pour la Phase 2 de l’ACi est, sans doute, la création d’un Fonds de contrepartie pour le cajou, qui a été lancé le 1er septembre 2012. Lors de son premier appel, un total de trente demandes a été reçu en provenance de cinq pays bénéficiant de l’appui de l’ACi ; elles ciblent, pour l’essentiel, des liens accrus entre les producteurs, et les autres visent la recherche et la multiplication de matériaux végétaux améliorés pour la culture du cajou. Toutes les demandes font actuellement l’objet d’un examen aussi bien par les experts techniques de l’ACA que par ceux de l’ACi, et après l’approbation du Conseil, les demandeurs retenus auront le mois de novembre pour préparer et soumettre une proposition complète pour la phase d’approbation finale. Sous la conduite du secteur privé la mise en œuvre des projets ficelés démarrera en début 2013. Elle offrira bien de nouvelles opportunités ainsi que quelques défis – nous vous tiendrons informés.
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