L’ACA démarrera la mise en œuvre de projets dans le cadre du FdAC

L’Alliance africaine pour le cajou est très heureuse de mettre en œuvre un projet dans le cadre du Fonds africain pour le commerce (FdAC). Depuis des années, la Banque africaine de développement (BAD), à travers l’exécution de son fonds, le FdAC, aide les pays membres à faible revenu de la Banque à renforcer les compétences en commerce, à élaborer des régimes de réglementation et à développer l’infrastructure requise pour améliorer la performance et la compétitivité du commerce et, ce, afin que ces pays tirent profit des opportunités en matière de commerce international et de marché. Désormais, la BAD utilise cette ressource précieuse pour aider la filière du cajou. 

 

Le projet vise à aider les industries africaines du cajou à améliorer la quantité et la qualité des produits, à développer des marchés conformément aux meilleures pratiques internationales et, ce, en s’assurant que la transformation du cajou est entreprise d’une manière qui est écologiquement durable à travers les régions ciblées, en renforçant la participation économique des femmes à la filière de transformation du cajou, et en réduisant la pauvreté en milieu rural par la promotion de l’accroissement des revenus ruraux grâce à une amélioration de la compétitivité et des revenus au niveau des transformateurs de cajou en Afrique de l’Est et de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée-Bissau, Kenya, Mozambique, et Tanzanie). Le Fonds est structuré autour de quatre piliers stratégiques, à savoir : i) améliorer la facilitation des échanges commerciaux ; ii) renforcer l’accès au marché par l’amélioration de la qualité des produits et le développement de la commercialisation ; iii) renforcer les institutions et nationales et régionales liées au commerce ; et iv) fournir des services de conseil en matière de commerce aux pays membres de la BAD.

 

La convention de subvention a été signée en 2015 et le démarrage de la mise en œuvre se fera en mai 2017, après l’achèvement des procédures administratives de la Banque. Au nombre des objectifs du projet, l’on compte : 

I. améliorer la qualité des produits  et  le développement de la commercialisation, conformément aux meilleures pratiques internationales, afin de réduire la pauvreté ;

II. accroître la compétitivité, les revenus et l’emploi des transformateurs de cajou en Afrique de l’Est et de l’Ouest ;

III. favoriser la participation des femmes dans la transformation du cajou ; 

IV. améliorer les normes environnementales et la durabilité dans la transformation du cajou africain.  

 

Il est prévu que d’ici la fin du projet, au moins 1 500 emplois soient créés, dont 70 % seront pour des femmes, notamment des postes de supervision et de gestion dans la transformation du cajou. L’ACA s’attend également au fait que le projet ait un impact environnemental positif à travers la mise en œuvre de pratiques durables du point de vue écologique, par les transformateurs du cajou, à la suite de la promotion de ces pratiques par le projet.   

dores de caju, se estes seguirem os objetivos do projeto para estas práticas.