Tanzanie
| Volume de production | 100 000 MT (2011); 129,000 MT (2012) |
| Volume des exportations de NCB | 127,138 MT (2011) |
| NCB transformées | 45 000 MT (2010) |
| Saison | Octobre – Janvier |
| Population | 48,261,942 (2013 est.) |
| Langue officielle | Swahili, anglais |
| Monnaie | Shilling tanzanien (1620 shillings = 1 USD) |
| Fuseau horaire | GMT + 3 |
| PIB | 73,5 milliards de dollars (6,5 % de croissance) |
| Principales exportations | Or, café, cajou, produits manufacturés |
Informations concernant la production
Comme au Mozambique, la guerre civile a affecté l’industrie du cajou du pays. Le pays est passé de ses niveaux de production record, atteignant 145 000 MT de cajou brut produits par an en 1973, a seulement 17 000 MT en 1990. Toutefois, l’industrie s’est bien rétablie, avec une production de 100 000 MT en 2011. Des indications font état de ce que la production de 2012 pourrait même excéder les productions record enregistrées dans les années 70. Les NCB tanzaniennes sont en général de bonne qualité. Les pratiques culturales se sont améliorées grâce au remplacement des vieux anacardiers (bien que bon nombre doivent encore être remplacés) et au traitement contre le mildiou (un problème majeur amoindrissant les rendements). Les rendements se situent actuellement entre 250 et 500 kg/ha. En général, la Tanzanie enregistre des volumes de production fluctuant d’une année à l’autre année, en raison de la forte sensibilité de la culture nationale du cajou aux conditions météorologiques. Le cajou est cultivé dans les zones côtières et au sud de la Tanzanie. Mtwara est la première région productrice de cajou.Informations relatives à la transformation
En théorie, la Tanzanie possède la capacité de transformation nécessaire pour décortiquer la quasi-totalité de sa production. Toutefois, ladite capacité est, pour l’essentiel, vieillissante et constituée d’usines non opérationnelles. Seules 6 usines sur 14 étaient en activité lors de la dernière campagne. Toutefois, les usines en activité ont enregistré un accroissement du volume de produits décortiqués, en partie, en raison de leur protection par le système de récépissé d’entrepôt et la taxe à l’exportation sur les NCB.Informations institutionnelles
En 2007, la Tanzanie a instauré un système de récépissé d’entrepôt qui réglemente le processus de commercialisation et garantit aux producteurs un prix équitable pour leur récolte. Les producteurs vendent leur production aux coopératives d’entreposage qui vendent les produits, par la suite, aux enchères aux exportateurs ou aux transformateurs locaux. Il est interdit aux négociants d’acheter directement les noix auprès des producteurs. Dans le cadre de ce système, l’entreposeur paie au producteur 70 % du prix à l’acquisition, et les 30 % restants après la vente de la récolte aux enchères. Il existe également une taxe à l’exportation de 15 % prélevée sur les noix non décortiquées afin de favoriser la transformation locale. Le Conseil tanzanien de la noix de cajou est l’organe gouvernemental chargé de réguler l’industrie du cajou en Tanzanie. Le Conseil de la noix de cajou fournit des conseils sur les politiques, la réglementation et l’assistance technique afin d’aider à la croissance d’une industrie du cajou moderne, efficiente, économiquement viable et durable. En outre, l’Association tanzanienne des transformateurs de noix de cajou est active en tant qu’association du secteur privé au service des transformateurs de cajou tanzaniens.
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