Kenya
| Volume de production | 8000 MT (2011); 13,000 MT (2012) |
| Volume des exportations de NCB | 11,000 MT (2010) |
| NCB transformées | 6,600 MT (2011); 4,275 MT (2012) |
| Saison | Novembre – février |
| Population | 44,037,656 (Jul. 2013 est.) |
| Langue officielle | Anglais, Swahili |
| Monnaie | Shilling kényan (84 KES = 1 USD) |
| Fuseau horaire | GMT + 3 |
| PIB | $76.07 billion ; 5.1% growth rate (2012 est.) |
| Principales exportations | Thé, produits horticoles, café |
Informations concernant la production
il y a de cela dix ans, le Kenya produisait près de 40 000 MT de noix de cajou par an. Toutefois, cette production a baissé à moins de 10 000 MT, suite à la négligence des autorités et, par la suite, des producteurs qui n’ont pas réalisé que la culture du cajou était une activité rentable. Toutefois, cette situation a changé avec la décision prise par le gouvernement d’interdire toutes les exportations de NCB. L’Association kényane des transformateurs de noix (NutPAK), le ministère de l’Agriculture, l’Institut kényan de recherches agricoles (KARI) et l’Association kényane des producteurs de noix de cajou se sont associés pour organiser les producteurs, créer des pépinières et former les producteurs afin d’accroître le rendement par anacardier. L’objectif était de planter 250 000 plants par an. Les bases sont donc jetées pour la récupération de la place prépondérante précédemment occupée par le Kenya en qualité de producteur de NCB.
Informations relatives à la transformation
Actuellement, le Kenya compte cinq principaux transformateurs de noix de cajou en activité, ainsi qu’un certain nombre de petits transformateurs. Au total, le Kenya a transformé à peu près 4,275 MT de NCB en 2012.
Informations institutionnelles
Comme noté ci-dessus, le gouvernement a interdit les exportations de noix de cajou brutes dans le cadre de sa politique liée à sa Vision 2030, laquelle exige qu’une valeur ajoutée soit apportée à toutes les matières premières au plan local. Cette décision encourage fortement la transformation locale. Les transformateurs de cajou sont membres de la NutPAK, l’Association kényane des transformateurs de noix, alors que les producteurs de cajou sont, quant à eux, organisés au sein de l’Association kényane des producteurs de noix de cajou. Ces deux groupes travaillent en étroite collaboration avec le ministère de l’Agriculture et de l’Institut kényan de recherches agricoles (KARI) à la promotion du développement du secteur et à la fixation d’un prix équitable pour la campagne du cajou.
