Volume de production | 385 000 (2011); 460,000 MT (2012) |
Volume des exportations de NCB | 276,195 MT (2011) |
NCB transformées | 10,479 MT (2012) |
Saison | février – juin |
Population | 22,400,835 (Jul. 2013 est.) |
Langue officielle | Français |
Monnaie | Franc CFA (655 FCFA = 1 euro, à taux fixe) |
Fuseau horaire | GMT |
PIB | $39.64 milliards de dollars ; 8.1% de croissance (2012) |
Principales exportations | Cacao, café, bois, pétrole |
Informations concernant la production
Bien que le pays ne se soit distingué en tant que principal producteur de NCB sur le marché international qu’au milieu des années 1990, la Côte d’Ivoire est à présent le deuxième plus grand producteur de cajou au monde (venant juste après l’inde) ; elle est aussi de loin le plus grand producteur d’Afrique. En 2011, la production ivoirienne a atteint 385 000 MT, performance qui représente à peu près 20 % de la production mondiale totale. De plus, ce chiffre est en hausse. En effet, au cours de la décennie écoulée, le pays a enregistré un taux de croissance annuel moyen de la production de NCB de l’ordre de 20 %. Cette croissance s’explique par les difficultés qui minent la filière du coton en Cote d’Ivoire et par les cours intéressants des NCB enregistrés entre 1998 et 2001, lesquels cours ont conduit à une intensification de la culture. Les volumes de production pourraient davantage s’accroître avec l’amélioration des rendements. Les rendements en Côte d’Ivoire se situent actuellement entre 150 et 350 kg à l‘hectare, chiffres sensiblement moins élevés qu’en Inde et au Vietnam. La production de cajou de la Côte d’Ivoire est située au Nord, au Nord-ouest et Nord-est du pays.
Informations relatives à la transformation
Malgré sa croissance rapide, la capacité de transformation de la Cote d’Ivoire demeure à un stade embryonnaire. Cette croissance est, en grande partie, due à plusieurs récents investissements de grande envergure. Bien que seulement 1,5 % de la production ait été traité au niveau local en 2009 ce chiffre se situe, à présent, à près 10 %. Les troubles politiques dans le pays ayant maintenant pris fin, de plus en plus d’investisseurs devraient affluer vers le secteur de la transformation du cajou ivoirien.
Informations institutionnelles
L’ARECA (Autorité de régulation du coton et de l’anacarde) est l’organe gouvernemental ivoirien chargé de la supervision de la filière cajou. Après consultation avec les parties prenantes, l’Autorité fixe un prix indicatif bord champ pour la campagne. L’inter-cajou est une association professionnelle indépendante pour l’industrie du cajou mais elle n’est pas actuellement opérationnelle en raison d’une interdiction du gouvernement frappant les interprofessions pendant que les autorités révisent