Burkina Faso

Volume de production 30 000 tonnes (2011);34,998 MT (2012)
Volume des exportations de NCB 8 500 MT (2010)
NCB Transformées 1 508 MT (2012) ; capacité de 4 180 MT (2011)
Saison janvier – juin
Population 17,812,961 (Juillet 2013 est.)
Langue officielle French
Monnaie Franc CFA (655 FCFA = 1 euro, à taux fixe)
Fuseau horaire GMT
PIB $24.03 milliards de dollars ; 7% de croissance (2012 est.)
Principales exportations Coton, bétail, or

Informations concernant la production

le Burkina Faso demeure un producteur relativement marginal en Afrique de l’Ouest, bien que ses volumes de production soient en hausse. En 2011, le pays a produit 30 000 MT, soit le triple du volume produit à peine trois ans auparavant. Toutefois, cette performance peut en partie s’expliquer par le fait que des volumes importants de noix soient passés de la Côte d’Ivoire vers le Burkina Faso en raison de la crise politique ivoirienne. Nombre de ces noix ont été enregistrées comme produit burkinabé. Indépendamment de cette donne, il a encore été noté un accroissement substantiel de la production dans le pays, laquelle peut, en grande partie, être attribuée au programme du gouvernement burkinabé pour le développement de la filière cajou, initié en 1997 et dont l’objectif était de planter 1 000 000 d’anacardiers. À ce jour, l’on estime à 45 000 le nombre de ménages qui cultivent le cajou dont la production est concentrée dans les régions des Cascades, du Sud-ouest, des Hauts bassins et du Centre-ouest. Le premier défi tient à l’amélioration des rendements, qui demeurent fort limités. Étant donné que le Burkina Faso est un pays enclavé, les noix sont exportées via les ports de Tema (Ghana) et de Lomé (Togo).

Informations relatives à la transformation

La transformation du cajou est également en hausse au Burkina Faso. En 2011, une nouvelle usine de taille moyenne a ouvert ses portes, portant à plus de 4 000 MT la capacité totale de transformation. Une de ces usines de transformation a récemment reçu en 2012 la certification du label de l’ACA. La transformation se fait principalement à Banfora et à Bobo-Dioulasso. Outre l’existence de plusieurs unités de transformation, il existe depuis longtemps de nombreux groupes de petits transformateurs. Le Burkina Faso est également reconnu comme l’un des rares pays africains à régulièrement transformer le jus de la pomme de cajou à des fins de consommation locale. La pomme de cajou est une précieuse denrée qui apporte un revenu additionnel aux femmes.

Informations institutionnelles

En décembre 2011, le gouvernement  Burkinabé a annoncé qu’il ferait du cajou une culture prioritaire. Toutefois, avant cette annonce, il avait été noté une faible assistance de l’administration centrale. Certains gouvernements régionaux dans les pays producteurs de cajou ont joué un rôle plus actif dans la filière mais, dans l’ensemble, l’intervention du gouvernement est minime. Le Comité national de l’ACA demeure la seule plateforme du secteur privé pour l’industrie.
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